Revue Relief présente « Être éditeur au Maroc »
Le dernier numéro de la Revue électronique de langue française Relief, revue scientifique internationale bisannuelle consacrée aux littératu res de langue française porte sur les écritures francophones du Maroc contemporain.
Coordonné par Annelies Schulte Nordholt et Emmanuelle Radar, toutes deux professeures à l’Université de Leyden aux Pays-Bas, ce numéro propose des essais critiques des oeuvres de Abdellah Taïa, Abdelhak Serhane. Au sommaire aussi, trois textes de fiction signés par Mohamed Nedali, Youssouf Amine Elalamy et Fouad Laroui.
Annelies Schulte Nordholt
Dans son introduction, Annelies Schulte Nordholt estime que la littérature francophone marocaine s’attache aux « questions qui fâchent », faisant référence à l’essai d’Asma Lamrabet (Islam et femmes, les questions qui fâchent) qui a donné son titre à la collection d’En toutes lettres. « Plutôt que « concertante » – tenant sagement sa voix dans le concert culturel national – c’est une littérature « déconcertante » : plutôt que de répondre aux attentes du lecteur moyen, elle déplace celles-ci en s’attachant à des thèmes sensibles et en travaillant à un renouveau de l’imaginaire et des formes littéraires. »
Kenza Sefrioui a été invitée à y décrire l’expérience d’En toutes lettres. Son texte, « Être éditeur au Maroc: la pensée au triple défi du marché, du droit et des libertés », est à télécharger ici.
ETL
