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Fiction arabe : des noms à retenir

Dans le sillage du Prix international de la fiction arabe, remis chaque année à Abu Dhabi, six jeunes écrivains, âgés de 26 à 40 ans, suivent à un atelier d’écriture en plein désert émirati.

Beaucoup sont nouvellistes, comme le Soudanais Mohammed Al Dabi, qui a reçu pour Ombre le prix Tayeb Saleh 2014, le Saoudien Ashraf Fagih remarqué pour son recueil Le chasseur fantôme en 1997, l’Émiratie Mariam Nasser. Le Palestinien Mutaz Quteineh est poète. L’Irakienne Hawra Al Nadawi figurait, avec Sous le ciel de Copenhage dans la première sélection du Prix international de la fiction arabe 2012. Quant à l’Omanaise Huda Hamed, elle a reçu le Prix Sharjah de la créativité arabe et le Prix du meilleur livre omanais pour Les choses ne sont pas ce qu’elles devraient (2009).

Mohammed Hasan Alsan

 

Lors de cette 9ème Nadwa, comme est présenté l’atelier d’écriture, tous les six prennent part à des séances de travail collectives ainsi qu’à des discussions en tête à tête avec deux mentors. La première est la romancière et professeure de littérature égyptienne Sahar avait elle-même reçu le Prix Sharjah de l’écriture féminine en 1998 pour Daria. Le second est le romancier saoudien Mohammed Hasan Alwan, auteur de cinq romans dont Le Castor, lauréat du Prix international de la fiction arabe pour son roman Une petite mort, et retenu parmi les 39 meilleurs auteurs arabes de moins de 40 ans lors du projet Beirut39. On attend les résultats de cette pépinière d’écrivains.

Kenza Sefrioui

 

14 décembre 2017