« Tanger mon ange Était aux anges Il y a dix ans Il y a vingt ans Il y a trente ans Je ne sais plus Je ne suis plus » Les entêtantes ritournelles qui composent le premier recueil de poèmes de Farid Bahri rendent un hommage plein de mélancolie à Tanger. L’auteur, qui enseigne l’histoire à Bruxelles, est fasciné par la cité du Détroit, hanté par ses fantômes, déchiré par la nostalgie de ce qu’elle fut et l’effroi de ce qu’elle est devenue : « Ta légende tenace Par mille pelleteuses menace De sombrer à jamais Dans l’Atlantique ». Destin nu (poèmes de la tangerinité) suivi de Ergs (poèmes de la désertion),est ponctué par les [Lire la suite]
L’écrivaine et critique d’art Nicole de Pontcharra a été touchée par L’homme descend du silence (Al Manar, 2015), l’avant-dernier livre de Driss Ksikes. L’homme descend du silence On entre dans le monde de Driss Ksikes comme dans un labyrinthe pour en chercher une sortie toujours différée, il donne à suivre son cheminement douloureux, choisi, malgré les pièges, les médiocrités, les pertes insupportables accompagnant le voyageur. Récit philosophique sur l’engagement ? Oui, d’une certaine façon. Mais conduit par quelqu’un habitué à voir, à percevoir, la réalité troublante du quotidien, à mettre sous la loupe de son esprit critique, une société à laquelle il appartient et dont il se démarque. L’ambiguïté règne. Il est [Lire la suite]
Suite à la publication dans la presse de la liste des éditeurs participant au Salon international du livre de Québec, du 11 au 15 avril, où le Maroc est invité d’honneur, En toutes lettres souhaite apporter les précisions suivantes. En toutes lettres n’a pas été sélectionnée pour participer à ce salon et ne fait pas partie de la délégation officielle. Cependant tout notre catalogue sera présenté sur le stand du Maroc, et notre auteure, Asma Lamrabet, prendra part, samedi 14 avril à 11h, à une table ronde intitulée « Femmes et Islam » pour présenter Islam et femmes, les question qui fâchent(2017, Prix Grand Atlas 2017). Le détail de la programmation ici. ETL [Lire la suite]
Depuis le mardi 10 avril, la salle du Département des études arabes, islamiques et orientales, dépendant de la Faculté de la philosophie et des lettres de l’Université autonome de Madrid, porte le nom de Fatema Mernissi. L’inauguration de cette salle a eu lieu mardi 10 avril à 11 heures, avec deux rendez-vous autour de l’œuvre de la grande sociologue marocaine. D’une part, Inmaculada Jiménez Morell, fondatrice de la maison d’édition espagnole Ediciones del Oriente y del Mediterráneo, a évoqué les livres de Fatema Mernissi disponibles en langue espagnole. Un travail rendu possible notamment grâce à l’engagement militant de sa maison d’édition, qui a traduit bon nombre de ses œuvres. Najib [Lire la suite]