Édition,
investigation
et débat d'idées

Scène arabe: pourquoi la France n’en fait-elle pas mieux la promotion?

Posté le 21 février 2018

La critique et photographe d’art Olympe Lemut décryptait, dans un article publié dans le Journal des Arts 482 (23 juin au 6 juillet 2017), le peu de visibilité des artistes arabes sur la scène d’art contemporain française. Spécialiste des cultures du Moyen-Orient, elle interrogeait dans « Scène arabe: pourquoi la France n’en fait-elle pas mieux la promotion? » les raisons liées à l’histoire et aux conflits politiques, qui façonnent les représentations et la politique culturelle. Une réflexion encore d’actualité, qui rejoint celle développée par Jalal El Hakmaoui à propos des circuits de traduction dans Maroc: la guerre des langues? À lire ici.

Lecteurs marocains : mode d’emploi

Posté le 16 février 2018

Le Réseau de lecture au Maroc a présenté, jeudi 15 février au Salon du livre de Casablanca, les résultats de son enquête sur les habitudes de lecture des Marocains. Avec à la clé des chiffres importants. Devant un public constitué d’étudiants, d’enseignants et de membres de la société civile, le Réseau de lecture au Maroc a livré en détail les résultats de son enquête, qui a porté sur les habitudes de lecture, chez celles et ceux qui s’intéressent à la lecture durant l’année 2016. Rachida Roky, Présidente du Réseau de lecture au Maroc, nous explique la démarche. 24 livres en moyenne En tout et pour tout, 700 personnes ont été sondées [Lire la suite]

Villes-paysages: le plein des vides

Posté le 14 février 2018

Les villes marocaines sont la plupart du temps décrites à travers l’évolution de leur bâti. Dans son livre Villes-paysages du Maroc, l’architecte paysagiste Mounia Bennani n ous convie à les percevoir en parcourant leurs espaces libres. Elle montre ainsi en quoi les villes coloniales ne furent pas seulement, comme cela est généralement évoqué, un lieu d’expérimentations urbaines et architecturales, mais celui d’une synergie influencée également par les idées en matière de paysage en Europe et aux États-Unis à la fin du XIXème siècle et au début du XXème. Loin d’être un simple appendice, la projection paysagère mise en lumière, apparaît alors non pas sous l’aspect d’un verdissement décoratif de terrains interstitiels [Lire la suite]

Ce que nous devons à Brecht

Posté le 10 février 2018

En cette année où, pour sacrifier à la mode des commémorations, certains se rappellent, au gré des calendriers numérisés, que Bertolt Bercht est né il y a 120 années, j’aimerais prendre le temps d’énumérer ce que nous lui devons. Le « nous », ici, est inclusif, théâtral, esthétique, résistant, et géographiquement situé, au Sud de la Méditerranée que l’auteur a traversé par ses œuvres et ses inspirations. Mais il est également personnel, subjectif, lié d’abord à une connaissance singulière de cet héritage, non à une démarche savante ou surplombante. Le premier acte dont je me souviens à cet effet est un livre à propos de la perception de Brecht que m’a offert [Lire la suite]